Qu’est-ce que des hommes trouvent attrayant – Une liste rapide

Qu’est-ce que des hommes trouvent attrayant – Une liste rapide

Chair humaine contre metal hurlant : la SF a fait du robot notre pire ennemi.

A le car ou ils s’appretent a deferler concernant le monde, demontons la machine a fantasmes. Et interrogeons son createur.

« Voyant que sa creature croissait en force et en taille du fait du nom divin concernant son front, l’homme se rendit maitre d’elle. Effaca le nom. Et le golem tomba en autre poussiere. » Notre golem. C’est votre monstre artificiel qui hante les mythes hebraiques. Cet etre de poussiere et d’argile faconne par la main de l’homme qui aurait vole le gant de dieu. Un humanoide. Notre premier robot. Selon les legendes populaires, le Maharal de Prague l’aurait cree au XVIe siecle Afin de defendre les Juifs des Pogroms. En inscrivant le nom de Dieu (EMETH) via le front de cette statue de boue, il lui aurait donne l’existence et la force de servir la communaute. Mais l’esclave lui echappa. Lachee en rues de Prague, il y sema votre chaos total, ecrasant sans pitie nos humains qu’il devait abriter. « J’ai legende peut etre lue tel la denonciation du risque que a en elle la cybernetique, d’apres Michel Faucheux chercheur sur la valeur symbolique des techniques. Elle reactive le mythe de l’apprenti sorcier, (. ) souligne le danger d’une machine autonome et plaide Afin de une regulation via l’homme. » A le car ou des robots fourbissent leurs mecha-membres, dans l’attente de leur avenement imminent, l’ombre du golem resurgit du fond des ages. Et se decoupe sur le mur du futur.

Notre TACTIQUE DE L’ETHIQUEDepuis un moment, la SF a fait sienne ces peurs millenaristes. Les premieres machines destructrices apparaissent dans la litterature du XIXe siecle, mais elles ne portent toujours pas le nom de robot.

Il va falloir attendre 1920 et une piece tcheque visionnaire (R.U.R.) afin que le mot soit prononce. Derivee du polonais robota (travailleur) et du tcheque robotnik (l’esclave), l’abreviation reste sans equivoque : le robot reste 1 travailleur servile. Rien De surcroit qu’un outil. En theorie. Car son cyber-cortex i  chaque fois plus evolue, sa conscience embryonnaire, le autonomie grandissante le conduisent fatalement a se revolter contre la main qui l’exploite. A defier son maitre. C’est pour eviter ce syndrome de Frankenstein et couvrir l’humain du metal hurlant, que l’ecrivain Isaac Asimov formalisa des 1942 les trois lois fondamentales en robotique dans sa nouvelle Runaround : 1. Un robot ne est en mesure de porter atteinte a 1 etre humain ni, en restant passif, laisser cet etre humain expose au danger ; 2. Un robot doit obeir aux ordres donnes par les etres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Premiere Loi ; 3. Un robot doit abriter le existence dans la mesure ou une telle protection n’entre pas en contradiction avec la Premiere ou la Deuxieme Loi. Un concept si bien ficele, si seduisant que plusieurs pays songent depuis certains moment a le transposer dans le monde vrai. J’ai Coree en particulier qui elabore de 2007 « une charte ethique de la robotique Afin de definir et encadrer les roles et fonctions des robots intelligents du futur ». Un brin speed des Coreens ? Manque si vite : dans votre pays a la pointe d’une technologie, ou l’on se promi?ne a plus de 50 mega/seconde l’oreille collee a 1 cellphone high-tech, un robot par menage d’ici 2020 n’a rien du delirium SF. Alors le ministere de l’industrie anticipe : « Mes robots pensants deviendront des compagnons cles de l’homme », assure Park Hye-Young, membre du bureau d’la robotique. Toujours en elaboration, ce propos s’appuierait via le corpus d’Asimov pour resoudre la batterie de questions juridiques qui ne tardera gui?re a ouvrir le feu : traitement abusif des robots, utilisation illegale d’un robot, phenomene d’addiction a la robotique. Et aussi mariage entre humains et droides : « Imaginez seulement que certaines gens se mettent a traiter leurs androides comme si j’ai ete un cousine ! » Aie, robot.

Mais relisons Asimov. En bon scientifique, l’ecrivain a experimente ses Trois lois au fil de son ?uvre. Verifie leur validite. Eprouve leurs limites. Releve leurs contradictions. Pour malgre lui les invalider. Au nom des lois, une intelligence artificielle constatant que l’homme est un danger pour l’homme (pollution, guerres. ) pourrait nous dechoir, nous dominer, nous detruire pour le bien de l’humanite sans rien enfreindre de votre qu’on lui a implementees. Inspire des recits d’Asimov, le I, ROBOT d’Alex Proyas devoile le tableau apocalyptique de une telle reaction en chaine, l’infernal programmatisme planque derriere la robethique. Deja dans l’ancestral WARGAMES (1983) votre super-ordinateur confondait votre banal piratage de lyceen avec une attaque sovietique et declenchait automatiquement le feu nucleaire. Pour nous defendre. J’ai regulation ethique d’une machine est-elle vouee aux paradoxes ? « Il ne s’agit que tout d’un procede litteraire, tempere Frederic Kaplan chercheur en intelligence artificielle. Cela ne faudrait surtout gui?re prendre ces lois au premier degre. Comme l’indique franchement Asimov dans sa preface a la serie des Robots, ils font a l’origine l’idee de donner au robot une serie de soupapes de securite qui doit empecher cette revolte ineluctable que l’on retrouve au sein d’ chacune des histoires de cette categorie. » Pour Kaplan, c’est simple : en demontrant l’inadequation de ces lois, en jouant sur leur mauvaise interpretation, Asimov reactualise tout seulement le syndrome de Frankenstein. Quadrature du cercle, again.

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